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10/12/2020 • Écosystème

Retour sur le partenariat avec l’association RACINES COMMUNES

Les « paysages participatifs » sont des espaces que les habitants et les salariés de la Vallée de la Chimie peuvent s’approprier pour y développer des solutions répondant à leurs besoins quotidiens : espaces pour pique-niquer au cœur d’une zone d’activités, jardins partagés pour alimenter les habitants d’un quartier ou un restaurant d’entreprises, lieux d’exposition temporaire, etc. Ils peuvent ainsi devenir acteurs du renouvellement et de l’évolution des paysages de la Vallée. Les paysages participatifs permettront ainsi d’augmenter la valeur écologique de la Vallée, tout en favorisant la participation des citoyens dans l’aménagement de leur lieu de vie/travail. 

Pour expérimenter le concept de paysages participatifs, la Mission Vallée de la Chimie a travaillé avec la jeune association RACINES COMMUNES qui avait répondu à l’édition 2018 de l’Appel des 30. Tout au long de l’année 2020 se sont déroulées de multiples actions sur le terrain pour impliquer les scolaires, les habitants et autres usagers du territoire ! Retours sur ces actions… 

Initier les scolaires au jardinage écologique. 

Après la présentation des agents communaux et l’explication de leur rôle, les enfants commencent à apprendre les bases pour l’atelier : les besoins vitaux d’une plante pour vivre, les bénéfices apportés par la présence d’arbres et de végétaux en ville. Comme à chaque animation- chantier, les premières questions et remarques des jeunes arrivent, suivies d’explications leur fournissant le recul nécessaire leur permettant de mieux comprendre leur environnement, mais aussi l’intérêt de l’activité du jour. 

Planter des vivaces en cœur de ville

Répartis en trois groupes, les plantations prennent vite forme. Armés d’un transplantoir pour deux, des duos se forment et les petites mains se mettent à l’œuvre, reproduisant les gestes fraîchement appris : creuser un trou assez profond, déchignonner, orienter la plante, planter, reboucher et tasser, arroser. Ici on partage ses outils, là on réexplique à son voisin qui avait mal compris les consignes, on demande aux animateurs le nom des plantes et la couleur des fleurs à venir. 

Après cette activité, il est temps de partager son expérience et d’établir un bilan : le respect des plantations et de l’espace public est mis très largement en avant. 

Du jeu de piste au balisage dans l’espace public 

L’association a prévu un moyen ludique et pédagogique d’apprendre du vocabulaire urbain et paysager qui, en plus de transmettre aux enfants des connaissances durant l’atelier, laissera ensuite une trace dans l’espace public. Les 25 élèves et leurs deux institutrices vont aider les passants à retenir le nom de certains végétaux et matériaux utilisés dans l’aménagement du site. Imperméables et imprimées sur bâche, la cinquantaine d’étiquettes nommant plantes, matériaux et mobilier des lieux sont mises en place par les élèves. Une illustration permet d’accrocher l’œil, un bref texte apporte des précisions, parfois des noms latins. Le travail sera peut-être poursuivi par les futurs jardiniers du passage. 

La formation se poursuivra… à la maison ! 

L’atelier se termine par un jeu de questions-répońses, avec à la clé, l’obtention d’un «diplôme du petit jardinier» décerné aux élèves ayant participé ! Ils repartent également avec un livret, «Le manuel du petit jardinier», qui leur permettra d’approfondir, à l’école comme à la maison, les enjeux du jardinage écologique.