Interview : Nouveau directeur de la Mission Vallée de la Chimie

Pouvez-vous nous retracer en quelques mots votre parcours ?

Ingénieur aéronautique de formation, j’ai débuté ma carrière dans la R&D dans l’industrie aéronautique et automobile, en France et à l’international (Brésil, Chine), avant de m’orienter vers les politiques publiques liées à la transition environnementale et énergétique. J’ai travaillé sur des projets d’économie circulaire, de réduction des déchets et de développement de nouvelles filières de recyclage. Ces expériences m’ont conduit à intégrer la Métropole de Lyon, où j’ai piloté des dossiers stratégiques à l’interface entre enjeux environnementaux, industriels et territoriaux. J’ai également animé des démarches internes pour renforcer la culture commune autour de la transition écologique. Ce parcours, entre technique, stratégie et coordination, m’a naturellement conduit vers la direction de la mission Vallée de la Chimie que j’occupe depuis le 1^er septembre.

Quels sont les grands champs que recouvrent aujourd’hui votre poste ?

Mon rôle consiste à piloter la transformation de la Vallée de la Chimie, un territoire clé pour la transition industrielle de la Métropole. Cela implique d’accompagner les sites existants dans leur décarbonation, d’attirer de nouvelles activités durables, et de renforcer l’attractivité globale du territoire — tant pour les entreprises que pour les habitants. J’assure également l’animation d’une gouvernance partenariale qui réunit industriels, collectivités, acteurs de la recherche, associations et services de l’État. L’objectif est clair : faire de la Vallée de la Chimie un modèle de territoire industriel résilient, innovant et engagé dans la transition écologique.

Quelles ont été vos premières impressions depuis votre arrivée ?

J’ai été marqué par la mobilisation et l’envie d’agir des nombreux partenaires impliqués. Il y a une vraie dynamique collective, portée par la volonté de faire évoluer ce territoire emblématique vers un avenir plus durable. L’ancrage industriel est fort, mais il cohabite avec une ambition sincère de transformation, d’innovation et de co-construction. On sent que ce projet a du sens pour tous les acteurs de la Vallée.

Une devise, un principe qui vous guide dans le travail ?

« Fédérer pour transformer. » Je suis convaincu que les grandes transitions ne peuvent réussir que si elles sont portées collectivement. Il faut du dialogue, de l’écoute, une vision partagée, mais aussi le courage de prendre des décisions et de changer nos façons de faire. C’est dans cette dynamique que j’inscris mon action au quotidien.